Les locataires peuvent se faire assurer. Cela est même indispensable parce qu’ils doivent aussi se protéger contre les risques. En plus, leur responsabilité peut être engagée dans certains cas. Les sinistres potentiels peuvent d'ailleurs être nombreux : incendie, dégâts des eaux, explosion… Mais quelle assurance doit-on choisir ?
Une assurance locative complète pour la responsabilité civile
L’assurance habitation est obligatoire pour le locataire. Il s’agit d’assurer la responsabilité civile locative. En d’autres termes, lorsqu'il est jugé responsable d’un sinistre, sa responsabilité civile est couverte. Il peut demander une protection juridique en sus, pour que les frais soient pris en charge en cas de litige judiciaire. Les tiers lésés pourront aussi être dédommagés ainsi. Si vous louez une maison et que vous y habitez toute l’année, sans que cela soit occasionnel donc, vous êtes soumis à cette loi. Si vous cherchez un bien en location, vous pouvez effectuer des recherches sur les meilleurs sites immobiliers en 2020. Notez simplement que lorsque vous trouverez votre nouvelle résidence, vous devriez souscrire à une assurance et en apporter la preuve au propriétaire.
Une assurance contre les risques habituels d’un logement
Si le propriétaire engage sa responsabilité sur les défauts de construction ou les vices cachés de la maison, le locataire est tenu contre tous les risques locatifs. Ce sont les risques habituels relatifs à un logement comme le cambriolage, l’explosion de gaz, l’incendie, etc. La garantie indispensable couvre donc ce qu’on appelle sinistres communs. En plus, aucun immeuble n’est protégé à 100 % même si la maison répond à toutes les normes actuelles. Comme le locataire est l’occupant principal, il doit assurer toutes les responsabilités qui en découlent. Généralement, le contrat de responsabilité civile couvre tout cela. Il convient de le demander auprès de votre assureur lors de la signature, pour en être certain.
Les exceptions à la règle de l’assurance locataire
Officiellement, les occupants à titre gratuit, les locataires saisonniers ne sont pas de vrais locataires. En effet, la loi indique que les logements de fonction et les sous-locations ainsi que les locations saisonnières ne sont pas concernés. Officieusement pourtant, ils le sont. Ils peuvent donc signer des contrats d’assurance et en informer leur bailleur (le locataire principal) s’ils le jugent nécessaire. En tout cas, ils sont avertis. Cela s’explique par le fait qu’ils restent quand même des locataires, même s’ils n’ont pas directement liés au propriétaire. De même, être assurés, c’est se prévaloir des risques divers qui peuvent engager leur responsabilité civile.